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Etre Ou Ne Pas être

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Por:   •  21/9/2014  •  Resenha  •  592 Palavras (3 Páginas)  •  237 Visualizações

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"La compréhension de cette phrase est multiple. Perso j'y vois l'expression, d'un côté, de la difficulté à être vraiment soi-même en milieu sociétal et d'autre part du non choix de mourir pour échapper à cette douleur, Mais cette mort est peut-être symboliquement l'abandon d'Être soi, l'abdication devant la difficulté qu'a le personnage "ou Shakespeare" de pouvoir se montrer tel qu'il est réellement dans une société qui l'oblige à être en "représentation" face aux autres. La mort serait donc la mort du soi profond, submergé par le formatage des convenances, et obligations diverses imposées pour vivre en société. Être fonceur est souvent une des apparences de ce formatage séculaire :-) La création d'une existence ne sert que celui qui existe déjà, et quand la création n'est pas maitrisée, le créateur est soit un idiot soit un sadique. "Être ou ne pas être" est une question qui ne peut être posée que par une existence. C'est une question égoïste, comme la question de Camus "La vie vaut-elle la peine d'être vécue?", au lieu de la question "La vie vaut-elle la peine d'être imposée, quand le créateur, le concepteur, ne maitrise pas cette création?"

Etre ou ne pas être, c'est là la question »[1], est une formule culte que Shakespeare met dans la bouche d'un de ses personnages, nommé Hamlet, dans un drame du même nom. A priori, rien ne pourrait faire de Shakespeare un philosophe. C'est un simple écrivain anglais, célèbre pour ses pièces de théâtre. Pourtant, cette phrase est profondément philosophique. Elle interroge l'existence et sa valeur. Elle demande pourquoi vivre, à quoi bon vivre ? Mieux vaut-il être ou ne pas être ?

La question ne peut émerger que lorsque la lascivité est à son comble, et que la vanité du monde se fait sentir dans toute sa pesanteur. Il faut avoir mis le doigt sur les souffrances insupportables de la vie (« les flagellations et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes ») avant que cette question ne se pose.

Hamlet est accablé par son destin, et se demande s'il ne ferait pas mieux de mettre fin à sa vie. Mais il se résigne vite à continuer de vivre, parce qu'il sait, au fond, pourquoi il vaut mieux être que ne pas être : ce qui doit inciter les hommes à vivre est la crainte de l'au-delà. En effet, qui sait si les souffrances de l'autre côté ne sont pas beaucoup plus fortes ? Qui sait si un hypothétique Dieu n'en voudrait pas à celui qui a la faiblesse de mettre fin à sa vie ? Personne n'est jamais revenu de l'au-delà pour en témoigner.

La réponse de Hamlet au problème de l'existence est tout à fait ancrée dans son temps. Elle suppose la présence d'un Dieu-juge qui rendrait la vie infernale pour les suicidés n'ayant pas assumé leur existence terrestre. En ayant mis fin trop tôt à leurs souffrances, ils n'auraient pas réussi les épreuves qui leur étaient envoyées par Dieu. Derrière « être ou ne pas être ? » se profile donc une autre question, plus primordiale : « Dieu existe-t-il

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