Reflexões a respeito do progresso
Por: mariadep • 26/5/2017 • Resenha • 1.407 Palavras (6 Páginas) • 238 Visualizações
Introduction
Mon travail de groupe a eu comme thème le Transhumanisme basé sur le livre La révolution transhumaniste de Luc Ferry. Mon travail individuel tournera donc autour des autres thématiques développées par les groupe G1 : la démocratie, le développement durable, la communication à l’ère numérique et l’évolution des techniques de travail à travers la pensée de l'homme.
La démocratie
Ce régime politique est né en Grèce, lieu de la première démocratie au monde. C'est un système dans lequel le peuple exerce le pouvoir par l’intermédiaire de délégués élus librement à différents niveaux de pouvoirs. Curieusement, dans cet environnement grec apparait la figure de Socrate. Pour certains, le philosophe était un agitateur politique et ennemi de la démocratie. Accusé d'impiété et de corrompre la jeunesse, selon l’écrivain Paulin Ismard, sa condamnation était la preuve qu'en dépit des splendeurs de l'Acropole, la démocratie athénienne était en réalité un régime liberticide n'hésitant pas à persécuter ses propres élites intellectuelles. De mon point de vue, un homme qui cherche à éclairer un peuple en le faisant sortir de l'ignorance est loin d'être un ennemi de la démocratie. Comment un peuple pourrait-il aider son pays s’il est éloigné de la vérité ?
C'est peut-être pour cette raison et aussi à cause de l'injustice commise à Socrate que Platon va considérer la démocratie comme un régime dangereux. Ce régime politique n'est pas parfait. Selon lui, il donne un pouvoir et une liberté excessifs au peuple, dont les désirs irrationnels et impulsifs risquent de faire se dissoudre l’ordre social dans la violence. Platon critique plus particulièrement la démocratie d’Athènes en menant, dans La République, une enquête sur la notion de justice afin de trouver le meilleur régime possible pour l’accomplir.
Aristote, par contre, se prononce en faveur d’une démocratie. Cependant, il la met en garde contre deux dérives en particulier : la démocratie populaire qui signifie l’accaparation du pouvoir par les pauvres et l’oppression des riches ; et la démagogie qui vient donner l’illusion au peuple qu’il gouverne. Ils ont l’air de laisser à la foule la décision mais en réalité, ayant capté la confiance de la multitude, ce sont eux qui gouvernent sous le couvert de la volonté populaire.
La démocratie a évolué au cours du vingtième siècle en faisant référence à des principes fondamentaux tels que la liberté, l’égalité, le suffrage universel, etc et en s’opposant à toute sorte de discrimination de race, religion, sexe…
Mais l'écrivain Jules Duchastel décrit aussi des crises des institutions démocratiques comme un phénomène auquel nous assistons aujourd’hui. Il dénombre quatre crises majeures : les crises de souveraineté, de légitimation, de régulation et de représentation. Comme solution à cette dernière, la représentation pourrait permettre à la société de se concevoir comme communauté politique. Pour lui, une logique de représentativité tend à se substituer à une logique de représentation. La participation est au fondement de la catégorie moderne de citoyenneté.
J’aime toujours me référer à la Suisse comme exemple de démocratie qui fonctionne. La démocratie directe telle que les ‘votations’ populaires, comme ils l’appellent, seraient un chemin plus court entre les citoyens et la vie politique. Le modèle suisse offre des possibilités de participation sur presque tous les sujets et à tout moment de l’année.
Le développement durable
Parler de développement durable aujourd'hui signifie analyser le rapport entre plusieurs domaines comme l'environnement, la politique, l’économie, le social, etc. Plus que jamais, l’homme se pose des questions par rapport à l’avenir des ressources naturelles. Avec le progrès, l’homme a ressenti le besoin de repenser certains concepts comme le développement et la modernisation, et surtout sa relation avec l’environnement. Cette relation devenant de plus en plus complexe, l’homme cherche la meilleure façon de gérer les ressources naturelles plus en consonance avec les ressources humaines. On ajoute ainsi un élément éthico-productif étroitement liée à la notion de société. Est-il possible de penser progrès et développement sans pour autant sacrifier la nature ? L’homme a déjà démontré être capable de trouver le juste milieu qui consiste à générer une richesse économique tout en préservant l’environnement. Le tri, le recyclage, le tourisme écologique et les innovations technologiques en matière d’énergies vertes, etc en sont des exemples. Le célèbre philosophe anglais David Hume écrit dans Traité de la nature humaine que « c'est uniquement de l'égoïsme et de la générosité limitée des êtres humains, ajoutés à la parcimonie dont la nature fait preuve pour pourvoir à leurs besoins, que la justice tire son origine. ». En d’autres mots, la quantité limitée des ressources disponibles constitue donc, l'un des deux phénomènes qui exigent la mise en place de règles de justice qui consistent en règles de répartition.
Communication à l’ère numérique
« L’une des règles d’or de la perception est que le contexte importe au moins autant que le texte dans une communication ». À l’ère numérique, ceux qui communiquent disposent à la fois de plus et de moins de contexte que jamais pour communiquer. Le plus concerne les équipements, les techniques et les cibles, le moins concerne le temps, l’instantanéité, l’interactivité, le rapprochement des communicants… C’est cette double dynamique, à la fois contradictoire et complémentaire qui font des modes de communication modernes un phénomène à part. Ce n'est pas parce que il existe des facilités de communication qu’on communique plus, de manière plus profonde ou qu’on renforce les liens sociaux. Mon opinion est que l’excès d’information, de moyens, engendre un effet inverse. Les relations sont plus nombreuses, donc plus superficielles et par conséquent plus éphémères. Le fait de donner trop d’importance à une identité et à des relations socio numériques peuvent engendrer un isolement et l’oubli du corps social. Les relations humaines ne sont pas faites que de simples échanges de pensée à pensée : le regard, le toucher, l’odorat, l'écoute, etc font partie intégrante de nos relations humaines. Les amitiés nouées dans les réseaux sociaux réduisent les utilisateurs à des simples communicants, à ce que le philosophe Paul Mathias décrit comme un ensemble de « qui dit quoi à qui et comment ». C’est excellent et enrichissant d’avoir la possibilité de nouer des liens avec des personnes éloignées de nous mais que cela ne se fasse pas au detriment des relations avec les personnes qui nous entourent physiquement.
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